Mon enfant ne veut pas aller à l’école

Préparer la rentrée des classes en maternelle.

La rentrée des classes est souvent synonyme de pleurs pour les plus petits. Que faire face à cette détresse des enfants, comment réagir ?

L’heure de la rentrée des classes a sonné, le petit cartable flambant neuf est prêt… mais la séparation mère enfant est parfois difficile à vivre pour le tout petit et ne se fait pas sans pleurs. Voyons comment aider l’enfant à franchir le cap.

Pour beaucoup d’enfants, de mamans et de papas la rentrée des classes est un rendez-vous important, le premier détachement et la première séparation qui se fait parfois dans la douleur.

Comment préparer l’enfant à la rentrée ?
Curiosité et crainte sont deux sentiments opposés mais qui se retrouvent chez tout enfant vivant sa première expérience de rentrée des classes à l’école maternelle.

Même un enfant ayant déjà fréquenté la crèche peut se trouver désarçonné face à ce nouvel univers que représente l’école.
Faire en sorte que la curiosité l’emporte sur les craintes est indiscutablement la voie la meilleure pour tous les enfants et parents, mais ce n’est pas une entreprise facile qui va nécessiter l’implication des parents et du personnel enseignant.
Raison pour laquelle il est important de préparer l’enfant et de se préparer à la rentrée des classes.

L’école maternelle, base de l’apprentissage
L’objectif de l’école maternelle est de favoriser le développement psychomoteur et cognitif mais aussi de permettre à l’enfant de communiquer avec les autres enfants de la classe.
Les activités ludiques prévalent en maternelle ; le jeu est un moment d’agrégation et d’échange réciproque avec les autres.

Au cours de cette première expérience scolaire, l’enfant forme de jour en jour sa personnalité, apprend à se socialiser, à suivre les premières règles de vie en communauté en commençant à distinguer les différents créneaux horaires de la journée d’école : le moment de jouer, de travailler et de satisfaire ses besoins primaires.

Bien qu’elle ne soit pas obligatoire avant l’âge de 6 ans, la fréquentation de l’école maternelle est conseillée pour construire les bases de la croissance intellectuelle et lui permettre d’appréhender plus facilement l’école élémentaire.

Stopper l’angoisse de la séparation

Beaucoup de parents ont déjà subi la séparation lorsqu’ils ont laissé leur enfant pour la première fois à la crèche et il sera alors certainement plus aisé pour eux de laisser l’enfant à l’école.
En revanche pour les parents qui n’ont jamais confié leur enfant à une structure et qui ont gardé leur enfant à la maison, l’heure sera venue de surmonter ses appréhensions, émotions et jalousies.

L’angoisse naît souvent des doutes les plus fous mais il faut bien s’avouer que le problème se résume à la difficulté à nous priver de sa présence et au fait de ne plus avoir le contrôle absolu de notre enfant, de le laisser à quelqu’un d’autre qui va participer à son éducation.
Et pourtant il est important de ne pas transmettre son angoisse à l’enfant, d’accepter la situation et de confier son enfant en toute sérénité à l’instituteur ou institutrice.

L’appréhension des parents est souvent perceptible et risque de déstabiliser davantage l’enfant. Une fois que les parents ont compris et accepté qu’ils ne pourront vivre en symbiose totale avec leur enfant tout au long de leur vie, ils pourront l’accompagner en souriant et dans la joie à la porte de la classe.

Pour rassurer l’enfant, il est bon de lui faire savoir que l’on va venir le chercher pour le ramener à la maison. L’enfant doit être informé du fait que la séparation n’est que temporaire.

L’heure de partir pour l’école
La préparation de l’enfant doit se faire quelques jours avant la date de la rentrée.
Il est important de parler de sa future rentrée à l’enfant sans pour autant sans cesse lui le rappeler.
Pour commencer à familiariser l’enfant avec les lieux, il est bon de lui faire visiter la classe, de lui présenter celui ou celle qui l’accompagnera tout au long de l’année. De nombreuses écoles maternelles organisent une visite et une présentation avant les vacances d’été afin que les petits sachent où ils vont aller, aient déjà une idée de ce qu’est l’école.

Il est aussi essentiel que l’enfant se couche un peu plus tôt que pendant les vacances afin de lui permettre d’avoir les heures de sommeil nécessaires.

A trois ans, âge le plus courant pour une première rentrée des classes, l’enfant n’a pas encore une notion du temps bien définie.
Il sera alors nécessaire de lui expliquer le déroulement de la journée en fonction de sa connaissance temporelle (après le repas, après la sieste, le goûter… maman viendra te chercher… par exemple).

L’attitude à adopter doit bien évidemment être adaptée à l’enfant.
Si certains enfants sont fiers de rentrer à l’école, d’autres sont plus réservés et craintifs. Il peut alors être déstabilisant pour un enfant de s’entendre dire « maintenant, tu es grand » car l’enfant peut alors percevoir sa rentrée à l’école comme dangereuse car associée à la séparation, à la perte de la protection de la famille.
Certains enfants ont en effet des difficultés à se mélanger aux autres, à rentrer dans un groupe et auront besoin de plus de temps pour s’intégrer, pour s’adapter à la nouveauté.

Le dialogue avec l’enfant est vivement conseillé.
Le jour J de la rentrée des classes, même s’il est immensément difficile pour une maman de laisser son enfant en pleurs, il va falloir faire l’effort et confier votre tout petit au personnel, à l’instituteur ou institutrice qui saura le rassurer.
Il convient de rassurer l’enfant, de l’entourer pour l’aider à franchir le cap en lui spécifiant bien que vous allez revenir le chercher plus tard.
Inutile de trop s’atarder dans la classe si les pleurs ne cessent pas; souvent la présence des parents ne permet pas aux intervenants de l’école de pouvoir calmer l’enfant.
Nouer de bonnes relations avec le personnel enseignant, l’institutrice ou instituteur et son assistante est fondamentale.
La confiance que les parents accordent aux personnes à qui ils confient leur enfant est le gage de la bonne intégration de l’enfant. Il sera par ailleurs plus facile à l’enfant d’accepter d’aller à l’école si il sent que ses parents sont heureux de l’y conduire et n’ont aucune crainte.

One Reply to “Rentrée scolaire, les pleurs des enfants”

  1. bonjours tout ce qui a été dit au dessus je l’ai fait , j’ai parlé avec lui ainsi que le papa mais rien n y fait ce matin ca été la cata,je suis démoralisée je ne sais plus quoi faire.Et surtout que au niveau propreté il ne demande pas école pour faire pipi et la ca risque de poser problème pour qu il le garde, surtout que a la maison cela se passe bien il demande
    c est bien stressant je me sens seule face a sa détresse

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