En finir avec la couche culotte

La rentrée des classes pour les tout petits s’apparente souvent à l’apprentissage de la propreté : finies les couches à l’école !

Votre enfant a grandi et vous souhaiteriez qu’il devienne propre. Voici tous nos conseils pour vous accompagner dans cette nouvelle étape du développement de l’enfant. Parcourez notre dossier spécial propreté.

De la couche au pot, un passage important pour l’enfant, une expérience d’angoisse pour les parents.

Comment gérer cette phase du développement de l’enfant ?

Chaque enfant a son propre rythme d’apprentissage de la propreté et pour atteindre un certain niveau de développement de ses sens. Ces résultats sont liés à la maturation du système nerveux, dont le fonctionnement s’affine avec le temps et selon un rythme différent d’une personne à l’autre.

Ainsi concernant l’usage du pot, il n’existe pas d’âge précis : l’abandon de la couche dépend à la fois de la capacité de percevoir les stimuli et de contrôler les sphincters (muscles de l’anus et de la vessie), mais aussi de la maturité psychologique qui permet à l’enfant de faire face à cette nouveauté.

Les spécialistes invitent les parents à proposer le pot à l’enfant dès l’âge de deux ans. Le petit commence ainsi à se familiariser avec le geste. Certains enfants iront spontanément sur le pot pour y faire leurs besoins alors que d’autres refuseront catégoriquement de s’y asseoir.

Ainsi, chère maman, ne vous laissez pas déstabiliser si l’enfant de votre amie ou voisine ne porte plus de couches depuis longtemps alors qu’il est plus jeune que le votre…

Si vous avez l’intention de faire franchir le pas à votre enfant, ou si pour des raisons de scolarisation, vous allez y être obligée, profitez dans la mesure du possible de la belle saison pour ôter les couches à l’enfant.

Les probables et souvent nombreux pipis dans la culotte seront ainsi plus faciles à gérer pour vous mais aussi pour l’enfant qui n’aura pas à changer une tenue d’hiver, les chaussettes…

Comment savoir si l’enfant est prêt ?

En tout premier lieu, avant de proposer le pot à l’enfant, vérifiez s’il parvient à effectuer certaines choses simples, comme s’asseoir et se lever facilement du pot, s’il reste sans se mouiller pendant au moins deux heures d’affilé ou si la couche reste sèche pendant la sieste.

Il est par ailleurs important de savoir si l’enfant ressent le besoin de changer sa couche mouillée.

Autre notion : votre enfant parvient-il à monter et descendre des escaliers sans se tenir ?

Ces notions indiquent la maturité dans la coordination neuro-musculaire de l’enfant et un développement adapté pour l’abandon de la couche.

Le contrôle de la vessie dépend en effet de la maturation tant physique qu’émotive de l’enfant.

Ne pas créer de conflit autour du pot

Si votre enfant refuse le pot, c’est tout simplement qu’il n’est pas prêt. Proposez-lui d’aller sur les toilettes comme les grands.

S’il refuse, n’insistez pas. Vous lui ferez à nouveau la proposition du pot dans quelques semaines ou mois.

Il est important de ne pas brusquer l’enfant.

Il faut savoir que l’usage du pot ne représente pas un besoin pour l’enfant ; il s’agit d’une adaptation de sa part aux conventions de notre civilisation. Il ne s’agit donc pas d’un désir de l’enfant mais d’une règle culturelle qu’il ne comprend pas forcément et qui n’a pas de raison d’exister pour lui.

De plus, il y a une grande différence entre ce que pense l’enfant et ce que vivent les parents sur le sujet « pot ».

Le petit le perçoit en effet comme le seul « cadeau » qu’il peut créer lui-même, tout seul. Quelque chose qu’il ne faut donc pas dénigrer….

Alors que du côté des parents, le pipi et caca sont investis d’une série de significatifs négatifs (ça sent mauvais, c’est sale…).

Raison pour laquelle parents et enfant ne se comprennent pas toujours !

Il faut alors trouver un terrain d’entente ; à savoir montrer à l’enfant combien vous êtes fiers et contents lorsque le caca ou pipi finit dans le pot, et le féliciter pour cela.

L’enfant percevant alors votre satisfaction souhaitera vous faire plaisir.

Respecter le rythme de l’enfant

Les échecs seront sans aucun doute nombreux avant de parvenir à la propreté de l’enfant.

Soyez patient et laissez le temps à l’enfant d’acquérir ce mécanisme.

Ne proposez pas le pot à l’enfant toutes les 10 minutes et ne le laissez pas sur le pot trop longtemps.

En cas d’accident dans la culotte, ne disputez pas l’enfant. Laissez-le quelques petits instants  afin qu’il prenne conscience de l’inconfort de la situation. Faites lui comprendre qu’il serait bien qu’il aille sur le pot pour ne pas être mouillé.

Si vous voyez que l’enfant ne parvient pas à faire sur le pot, reportez à plus tard l’apprentissage de la propreté notamment si le fait de se faire dessus perturbe l’enfant, s’il pleure…

Vous pouvez par ailleurs tenter d’utiliser un réducteur spécialement adapté pour les cuvettes des wc.

Le fait d’associer le pot ou le wc à un jeu peut aussi encourager l’enfant et le stimuler à aller faire ses besoins au pot.

Enfin, pour tous les déplacements en voiture, chez des amis… évitez de remettre une couche à l’enfant qui a déjà une bonne acquisition de la propreté afin de ne pas perturber son rythme d’apprentissage.

Pensez à faire suivre des vêtements de rechange, proposez à l’enfant d’aller visiter les toilettes du lieu où vous vous rendez (généralement les petits sont curieux !).

Pour les trajets en voiture, procurez-vous des langes carrés (au rayon des couches) que vous pourrez poser sous l’enfant dans le siège auto afin d’éviter toute inondation en cas d’incident.

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