On appelle « familles recomposées » ces couples qui à l’issue d’une première union avec enfants reconstruisent leur vie en réunissant leurs progénitures respectives sous un même toit.
C’est ainsi que des enfants nés de précédentes unions, se retrouvent à vivre tous ensemble, à composer un nouveau noyau familial : la famille recomposée.

Une forme de famille dont le nombre est en croissance constante depuis une quinzaine d’années en conséquence directe de l’augmentation des séparations et des divorces.
C’est souvent avec un grand optimisme que débute cette nouvelle vie, un enthousiasme qui peut parfois retomber au vu des problèmes qui vont de toute évidence naître.

Les problèmes que rencontre une famille recomposée

Construire des liens familiaux avec les enfants de chacun des partenaires et entre les enfants issus des deux précédentes unions est souvent chose difficile. Les liens ne peuvent se tisser du jour au lendemain et la patience doit être de rigueur. Seul le temps va pouvoir agir et il est tout à fait inutile de vouloir précipiter les choses notamment si la séparation ou le divorce d’avec l’autre parent est encore récent. Une vie avec papa et maman dont l’enfant va devoir en quelque sorte faire le deuil avant de pouvoir s’imaginer comme appartenant à un nouveau noyau familial dans lequel il va pouvoir se construire.
Un nouveau cadre familial qui s’accompagne également d’une nouvelle organisation dans la maison, une répartition des chambres, un partage de la salle de bains, des jeux… Il n’est en effet pas toujours évident pour une famille devenue nombreuses de pouvoir loger dans une habitation comptant autant de chambres que d’enfants… Chacun doit pouvoir prendre ses marques dans l’espace et avec les autres à son propre rythme.

 

Enfants, mère, père, belle-mère, beau-père, chacun à sa place

La difficulté réside également dans la place que chacun va occuper dans cette nouvelle conception de la famille. Le beau-père ou la belle-mère ne doit en effet pas se positionner comme le père ou la mère biologique (lesquels gardent leur rôle et responsabilité de parent) dont il/elle a pris la place dans la famille. Il faut en effet essayer d’établir une relation de complicité avec les enfants de l’autre tout en exigeant le respect et sans négliger dans le même temps ces propres enfants. Mais être complice des enfants de son nouveau conjoint sans pour autant perdre toute autorité n’est pas chose aisée.
L’instauration de la nouvelle relation avec les enfants de l’autre dépend avant toute chose de l’âge des enfants. En règle générale, il sera plus facile de nouer un rapport de jeu et de complicité avec de jeunes enfants alors que la difficulté se fera plus grande avec des ados.
Il en va de même pour les relations qui vont s’instaurer entre les enfants respectifs des nouveaux conjoints. Les enfants en bas âge auront tôt fait de voir les avantages d’avoir des compagnons de jeu, de faire de nouvelles activités tous ensemble… alors que les ados verront d’avantage une invasion de leur environnement et seront probablement plus réticents à cette nouvelle vie.

 

Demander de l’aide à un professionnel

L’intégration de membres qui appartiennent à deux familles différentes pose parfois des problématiques qui peuvent sembler insurmontables pour les parents des deux tribus. Une aide extérieure est alors conseillée, notamment si les enfants réagissent de manière hostile entre eux ou envers celui/celle qui partage maintenant la vie de leur mère/père.

Parce que l’adaptation et le bien-être des enfants dans une famille recomposée est au cœur de la réussite de la nouvelle union des deux parents, il est important de mettre toutes les chances de son côté pour permettre à chacun des membres d’une famille recomposée de trouver sa place.

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