Poussées de croissance douloureuses

Les spécialistes du secteur, pédiatres rhumatologues, affirment que les douleurs liées à la croissance des enfants sont ressenties par plus de 15% d’entre eux. Voyons ensemble quels sont les symptômes, les caractéristiques et les solutions pour votre enfant.

Souvent source d’inquiétude et d’interrogation chez les parents, les douleurs liées à la croissance des enfants laissent encore les spécialistes perplexes.


Les symptômes des poussées de croissance

La douleur présente un caractère intermittent ; elle se manifeste souvent sous forme de crampes, non articulaires et touche principalement les membres inférieurs en se localisant plus précisément au niveau de la cuisse et de la partie antérieure de la jambe.

Les douleurs liées à la croissance ne concernent en effet que très rarement les membres supérieurs.

Les symptômes sont plus fréquemment ressentis la nuit, notamment lors de la phase d’endormissement. Les douleurs peuvent durer quelques minutes ou plusieurs heures.

Elles ne gênent généralement pas la déambulation pendant la journée et n’altèrent pas la vie de l’enfant, ni son appétit.
Les causes des douleurs de croissance

Les causes restent encore à ce jour inconnues même si on parfois on suppose que la douleur peut être la conséquence, outre la croissance, d’un effort physique trop intense ou encore liée à des facteurs émotionnels.

On trouve en effet souvent des antécédents familiaux parmi les oncles, grands-parents… qui ont généralement subi les mêmes effets lors de poussées de croissance.
Des douleurs qui ne sont pas liées à la croissance

Une des causes fréquentes des douleurs aux membres inférieurs sans signe d’inflammation est ce que l’on appel l’hyperlaxité ligamentaire qui touche entre 10 et 15% des enfants et est souvent source de confusion avec les crises de croissance douloureuses.

L’hyperlaxité des ligaments entraîne une instabilité articulaire qui, suite à des exercices physiques de l’enfant, peut être source de microtraumatismes et donc de douleurs articulaires plus ou moins vives notamment le soir et la nuit.

En essayant de compenser l’instabilité articulaire, la contracture musculaire créé à la longue une douleur.

Là encore, on retrouve souvent des antécédents familiaux.

La solution se limite à une restriction impérative de la pratique de sports sollicitant les articulations des membres inférieurs (course, saut, ski…) et à la pratique de la natation ou du vélo.

Des douleurs persistantes nécessitent de toute évidence une consultation chez votre médecin traitant qui saura en établir la cause : croissance douloureuse ou hyperlaxité ligamentaire.

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