Le co-sleeping, encore appelé co-dodo avec son enfant est une pratique très tendance depuis quelques années.
Dormir avec maman et papa est le rêve de tout enfant, mais le faire une fois, puis une autre peut rapidement devenir un vice dangereux pour l’équilibre de la famille.

Avant la naissance de l’enfant, bon nombre de parents semblent avoir les idées claires et bien arrêtées sur la question : l’enfant doit dormir dans son lit.
Mais la réalité prouve que malgré toutes leurs bonnes intentions, certains parents voient leur détermination s’évanouir et consentent bon gré mal gré à céder une place à leur enfant dans leur lit.
Un enfant qui après des pleurs, des cauchemars en série vient tendrement trouver son sommeil entre papa et maman, quoi de plus craquant et réconfortant pour les parents !
Une solution qui de toute évidence permet à des parents las et fatigués des allées et venues dans la chambre du tout petit, ou de l’interminable attente au bord du lit de l’enfant avant que celui-ci daigne se rendormir de trouver enfin la paix et de pouvoir eux aussi continuer leur nuit.
L’épuisement des parents lorsqu’un enfant dort mal, pleure, appelle sans cesse, est tel que le co-sleeping est une solution qui permet à toute la famille de se reposer, à la maman de câliner son enfant et de retrouver la sérénité.
Mais attention, le pas entre la nuit exceptionnelle dans le lit des parents parce que l’enfant est malade et le fait que l’enfant ne parvienne plus à s’endormir seul dans son propre lit est parfois très vite franchi. Un fait qui, s’il n’est pas la volonté réelle des parents, constitue indéniablement un obstacle dans la vie amoureuse du couple et peut être source de tension notamment en cas de désaccord entre les deux parents.

Les avantages du cosleeping

Des recherches sur le cosleeping et ses conséquences ont abouti à une conclusion positive. Les partisans du cosleeping soutiennent que le fait pour un enfant de pouvoir dormir entre papa et maman est important pour sa croissance ; l’enfant se sent en effet en toute sécurité, il est sous la protection des ses parents et peut dormir profondément. Une béatitude qui contribuerait par ailleurs à augmenter le développement de l’hormone de croissance qui est sécrété pendant le sommeil.

Cette pratique favoriserait par ailleurs le renforcement de la relation entre la mère et son enfant et serait ainsi bénéfique pour l’allaitement au sein.
Le fait de sentir la chaleur de sa mère qui dort à ses côtés renforce la relation avec l’enfant ce qui peut en effet être capital notamment si l’enfant est séparé de sa mère pendant toute la journée.

Contre le cosleeping

D’autres professionnels de la petite enfance estiment que le cosleeping peut être dangereux pour l’enfant.
La première raison est liée à la mort du nourrisson qui peut être provoquée par étouffement. En effet, blotti contre sa mère, le tout jeune enfant qui n’a que quelques jours ou semaines, pourrait suffoquer sans même que la maman endormie s’en rende compte. Attention donc notamment s’il s’agit d’un nourrisson ou si vous dormez sur un matelas mou, au milieu de coussins…. N’utilisez pas de couette, oreiller et veillez à ne pas trop couvrir l’enfant.
Attention également aux espaces qui entourent le lit et dans lesquels l’enfant pourrait rouler et rester coincé (entre le matelas et le mur, au niveau de la tête de lit)…
D’autre part parce que l’enfant doit s’habituer peu à peu à se détacher physiquement de sa mère. Le fait de dormir seul dans son propre lit marque le début de l’apprentissage de l’autonomie qui est une phase importante dans la croissance de l’enfant.

Autres facteurs avancés par les opposants au cosleeping qui doivent inciter les parents à ne pas dormir avec leur enfant :
– si un des parents fument (tabagisme passif)
– si les parents prennent des médicaments pour dormir, des stupéfiants… ou sont sous l’emprise de l’alcool
– si les parents sont très fatigués.

Enfin, habituer un enfant à partager le lit de ses parents dès son plus jeune âge c’est aussi rendre très difficile l’adaptation à dormir seul dans sa propre chambre. Une situation qui, en plus de rompre l’intimité des parents, met l’enfant dans une situation d’insécurité s’il n’est pas entouré pour dormir.

En conclusion : partager son lit avec son enfant ou pas ?

La priorité dans le choix de l’attitude à adopter si votre enfant a du mal à s’endormir seul dans son lit semble avant toute chose liée à la propre volonté du couple, à ses convictions.
En effet, pour certains l’idée de partager son lit avec son enfant est impensable, pour d’autres il peut s’agir d’un choix d’éducation, pour d’autres encore d’une simple habitude prise au fil du temps.
Suivre son instinct est la meilleure des solutions à condition qu’elle soit partagée par chacun des parents. Une décision qui, si elle est orientée vers le partage du lit parental, doit quoi qu’il en soit s’accompagner de mesures de sécurité.
On a souvent rencontré des parents qui, adeptes du cosleeping, préféraient se taire plutôt pour ne pas recevoir les critiques de détracteurs de cette pratique…

3 Replies to “Cosleeping ou partage du lit parental avec son enfant”

  1. Mon fils depuis sa naissance dorme avec nous dans le lit. Et à la maternité il a dormi avec moi des la première nuit. Aujourd’hui il a 5 mois et il est tout heureux et nous aussi. Il communique beaucoup avec nous. Je n’ai jamais eu peur de l’écraser pendant le sommeil ou de lui filer un coup . L’instinct maternelle est très fort pour ça et j’ai beaucoup de confiance en moi. Je pense que c’est très important pour le bébé de se sentir protégé par ses parent jour et nuit . Il vient de naitre dans ce monde qui est encore étrange pour lui et l’effet de se sentir « envelopper » dans l’amour, l’attention et la tendresse de ses parent lui assure et donne plus de confiance ce qui est très important pour son développement.
    je m’excuse pour les fautes de l’écriture je ne suis pas française:)

  2. Je pratique le cosleeping pour mes 3 enfants et je ne vois pas le mal au contraire ils sont joyeux. Je pratique cette methode que jusqu’à l’age de 1 et demi.

  3. je suis africaine moi ; et le co-dodo est un acte automatique pour toute maman chez nous. Mais ma première expérience de co-dodo avec mon fils m’oblige a ne plus recommencer pour les prochains enfants. Mon fils a aujourd’hui 2 ans mais n’arrive pas a faire même la sieste sans moi. La nuit il ne dort pas tant je ne suis pas au lit avec lui. Si je ne suis pas a la maison, il ne fait pas la sieste toute la journée. Et la nuit, il souffre, ainsi que tout le reste de la maison, avant de dormir. Donc je vois qu’il n’est toujours pas autonome avec ses 2 ans. Le co-dodo est bien mais chacun fait selon son instinct.

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