Les peurs sont inscrites en l’être humain dès la naissance. On pourrait même affirmer qu’elles sont innées, comme partie intégrante de notre instinct de survie, cet aspect qui caractérise les êtres vivants, et pas seulement l’être humain.
Faisons le point sur l’évolution des peurs qui nous habitent dès le plus jeune âge et évoluent ou laissent place à de nouvelles peurs au fur et à mesure que nous grandissons.
La peur de l’abandon
Dès les premiers mois de leur vie, l’enfant ressent l’angoisse de l’abandon. Il s’agit là d’une forme de crainte particulière loin de la peur ressentie plus tard mais qui est bien présente dès les premiers jours.
Cette peur se caractérise par le besoin de contact qu’a le nourrisson, rassuré lorsqu’il tête le sein de sa mère, lorsqu’il est dans ses bras…
C’est en ce sens qu’il est vivement conseiller de ne pas laisser un nouveau-né pleurer. En effet cela ne pourrait avoir d’autre conséquence que celle d’aggraver son sentiment de solitude et sa crainte de l’abandon.
Le pleur est chez le nouveau-né une forme de langage utilisée pour exprimer que quelque chose ne va pas (la faim, le sommeil, la peur…).
La peur de l’inconnu
Au cours des premiers mois de sa vie, le nouveau-né vit quasiment en symbiose avec sa mère plus particulièrement. Tous deux forment encore une entité, un prolongement de leur communion.
Ce n’est que vers 7 ou 8 mois que l’enfant prend conscience de son autonomie et commence à se forger une personnalité bien à lui. Il s’agit là en quelque sorte d’un processus d’élaboration de la séparation de la mère qui s’accompagne bien souvent de la peur de l’inconnu appréhendé comme élément autre que la mère et l’enfant.
Qui n’a pas connu un enfant qui autour de 7 ou 8 mois s’est mis brusquement à pleurer à la seule vue d’une personne inconnue (ou peu familière) ?
Cette réaction est totalement naturelle et nécessaire ; elle témoigne en effet de la valeur de la relation mère-enfant, du rapport de symbiose qui s’est instauré entre les deux êtres au cours des premiers mois de sa vie.
La peur de l’autre est alors un pas dans le processus de croissance et de prise de conscience de l’autre.
La peur du noir
Quel enfant n’a pas eu peur du noir ? La peur de l’obscurité apparaît en effet dès l’âge de 2 ou 3 ans et touche sous différentes formes et à différents stades tous les enfants. A ce moment, la crainte liée à l’absence de lumière n’est pas encore consciente mais est bien présente.
Ce n’est que plus tard, lorsque l’enfant comprend que la nuit est liée au sommeil et donc à la séparation que la peur du noir devient consciente.
Il s’agit là encore d’une angoisse liée à l’idée de l’abandon, du détachement, bien que momentané, de la mère. Un sentiment qui est aggravé car l’enfant ne voit pas ce qui l’entoure.
Le doudou qui rassure
C’est à ce moment là que le Doudou prend toute son importance ! Il représente l’objet de transition, de protection contre l’inconnu.
La difficulté liée à la séparation ne peut être totalement éliminée mais largement facilitée grâce à quelques astuces.
Le Doudou, la petite veilleuse, la musique sont autant de moyens qui permettent d’accompagner l’enfant vers l’endormissement.
La peur du loup, du monstre, de la méchante sorcière
Après une période d’angoisses instinctives et pas réellement conscientes, les craintes des enfants prennent une toute autre forme et s’associent à des symboles qui varient selon l’histoire familiale de chacun.
Jusqu’à l’âge de 3 ans les peurs sont généralement liées aux parties orales (le loup affamé, le lion qui dévore…), puis elles se caractérisent par des cauchemars plus complexes qui sont parfois un mélange d’irréel et réel (peur du voleur, la sorcière…).
Les cauchemars sont une forme particulière des rêves, ils laissent apparaître des craintes profondes et ne doivent pas être négligés. Le dialogue avec l’enfant est important. Il convient en effet de respecter les peurs des enfants afin de les aider à les combattre et à grandir. L’enfant doit être rassuré, tranquillisé. Certains préféreront expliquer à l’enfant que les monstres n’existent pas, d’autres opteront pour un côté rassurant (ne t’en fais pas, je suis là pour te protéger)….
La peur du docteur, du dentiste, de la piqûre…
Il s’agit là d’une peur réelle. Ce que l’enfant redoute c’est la douleur physique (douleur qui de toute évidence est bien présente). Il est alors important de ne pas nier la crainte. Inutile par ex. de dire à un enfant qu’une piqûre « tu ne sentiras rien, cela ne fait pas mal »…. dans la mesure où de toute évidence et même si la douleur n’est pas insurmontable, elle est présente.
Mieux vaut alors être sincère avec l’enfant, ne pas lui mentir et lui expliquer ce qu’il va ressentir (un petit « pic ») tout en précisant que la douleur est minime.
Tenir la main de l’enfant pendant la visite est aussi un geste rassurant ; votre présence permettra à l’enfant de se sentir protégé.
La peur sur le petit écran…
La télévision est un média qui ne devrait pas exposer nos enfants au sentiment de peur et pourtant bon nombre d’images sont terrifiantes pour nos petits bambins.
Journal d’informations avec ses faits divers, ses accidents, les images de guerre, les actualités, les films policiers, les publicités… mettent trop souvent en évidence des actes de violence et de brutalité qui ne devraient pas être regardés par les enfants.
Il est important de protéger les enfants des images de violence souvent diffusées à la télévision ou encore sur internet et d’évaluer au cas par cas quel programme les enfants peuvent regarder.
La vigilance des parents à cet égard est la meilleure des protection.
bonjour ,
ma fille à presque 4ans , elle m’écoute pas et si je lui demande de faire une chose , elle fait pas directement, je dois dire et redire la chose , et parfois elle me dit non je le fais pas , et ses réponses m’énérve je lui donne des féssées que dois-je faire face a ts ça je veux pas avoir des probléme avec ma fille ou qu’elle aura une mauvaise image de moi ou qu’elle ce dit que maman est méchante , je veux une réponse urgente svp , j’ai oublier de vous dire que je suis enceinte de 8 mois .