Mon enfant est malade en voiture, que faire ?

Conseils pour voyager avec les enfants.

Mal au cœur, mal au ventre, nausées… tels sont les symptômes du mal des transports, un trouble sans gravité mais fort désagréable pour les enfants.

Bon nombre d’enfants souffrent de ce trouble et sont systématiquement malades au bout de quelques kilomètres parcourus en voiture. Quelles sont les solutions pour remédier au mal des transports et que faire pour rendre les trajets plus agréables pour vos enfants ?

Le temps des vacances est aussi le temps des voyages, des déplacements en auto, car, bateau ou autres.
Des trajets qui peuvent se transformer en cauchemar pour les enfants (et leurs parents) qui souffrent du mal des transports.
Rien de grave évidemment mais pour celui qui en souffre, ce trouble est réellement désagréable.

Le mal des transports, c’est quoi ?
Le nom scientifique de ce trouble dû aux mouvements est cinétose et concerne toute une série de désagréments qui surviennent suite à des déplacements ou voyages sur des moyens de transport de différents types (auto, bateaux, avions, trains, embarcations diverses, autobus et même dans le tram).

Le problème de la cinétose est la stimulation excessive des zones sensibles dédiées au contrôle de l’équilibre et situées dans l’appareil vestibulaire (oreille interne).
Ainsi des mouvements ou postures du corps anormales ou irrégulières, tout comme des accélérations ou décélérations répétées, des oscillations, des virages, des freinages tels qu’on les rencontre à bord d’une automobile en mouvement, sur le pont d’un navire ou dans un avion, perturbent les mécanismes sensibles de l’équilibre de l’oreille interne.

Dès l’instant où les yeux transmettent des messages à la zone dédiée au sens de l’équilibre, les stimuli visuels jouent également un rôle dans la création de ce mal-être.
Lorsque le corps est transporté de manière passive (en auto par ex. par opposition à un enfant qui fait de la bicyclette) et que le paysage défile sur les côtés, les stimuli contradictoires peuvent altérer l’appareil vestibulaire donnant lieu à toute une série de symptômes caractéristiques qui varient d’un enfant à l’autre.
Ce désagrément touche rarement les bébés. Il se présente en général vers l’âge de 3 ans.

Les symptômes
Chez certains sujets les plus sensibles, lorsque le corps est soumis à des sollicitations rapides de l’appareil vestibulaire, une série de symptômes aisément identifiables se manifeste.

Le mal de transport commence par un sentiment de mal être général.
L’enfant peut apparaître très pâle, peut présenter des vertiges et souffrir de céphalées avec envie de vomir.
Des symptômes qui peuvent évoluer pour aller jusqu’au vomissement ou une forte nausée au point que plusieurs heures peuvent parfois être nécessaires pour permettre à l’organisme de se ressaisir totalement même une fois le trajet achevé.

La prévention du mal des transports
La cinétose est plus facile à prévenir qu’à soigner.
Si l’enfant a tendance à en souffrir, il faut savoir que tout traitement contre ce mal-être doit être effectué avant le trajet.

Plusieurs petites astuces peuvent en outre permettre de limiter l’apparition de ce trouble :
– partir avec un estomac plein, mais pas après un repas lourd et pendant le trajet manger de temps en temps un morceau de pain par exemple.
– Eviter de boire pendant la durée du trajet ou ne boire que de petites gorgées.
– S’installer à l’endroit le plus stable du véhicule (dans la partie centrale sur un bateau, sur les sièges avant d’une auto, à condition que l’âge le permette) ou au niveau des ailes dans un avion).
– Etant donné que le trouble peut être accentué par des facteurs psychologiques, il est conseillé de ne pas laisser s’installer le silence trop longtemps ; l’enfant souffrant de mal de transport appréhende souvent tout déplacement et l’ennui ne peut qu’être pour lui une occasion de focaliser sa pensée sur ce trouble et le redouter. Il est donc important de distraire les enfants, de chanter, jouer… ce qui de plus permettra de rendre le voyage plus agréable et moins long pour les enfants.
– L’enfant souffrant du mal des transports ne doit pas lire, ni feuilleter un livre. Il doit au contraire se concentrer sur la route en évitant de trop bouger.
Profitez-en pour faire des jeux de comptage des voitures par exemple !
– Tous les mouvements de la tête et du corps doivent être évités (l’enfant doit rester attaché en position assise).
– La fumée, une trop forte chaleur à l’intérieur du véhicule doivent de toute évidence être évités.
– Si vous devez faire un long déplacement, préférez voyager la nuit pour favoriser l’endormissement de l’enfant ; en dormant le trouble est nul mais attention lors du réveil…
– Faites régulièrement des pauses pour permettre à l’enfant de s’oxygéner, de marcher. Les remèdes au mal des transports

Si malgré toutes ces mesures de prévention, le mal des transports persiste, des remèdes existent.
Vendus en pharmacie, ils permettent de lutter avec plus ou moins de réussite contre le mal des transports.
Les plus courants sont les comprimés homéopathiques qui doivent se prendre avant le trajet et pendant en cas de trouble.

Autre méthode disponible dans le commerce, le bracelet anti-vomi qui est basé sur un principe antique. Il s’agit en effet d’une thérapie issue de la médecine traditionnelle chinoise (pression par les doigts).
Le bracelet doit être appliqué sur le point P6 qui se situe au dessus de la ligne distale du pouce. Grâce à la pression en ce point, une réduction de la nausée est constatée.
Le bracelet anti-nausée est semble-t-il la méthode la plus efficace et appréciée des enfants.

One Reply to “Le mal des transports”

  1. merci pour ces information que tu me donne mais moi avec mon mal de transport j’ai essayer le bouquet de persil et sa mache maximum 6H00 sans perdre son odeur bis a tous

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