Mon enfant est tétanisé devant le maître d’école.

Mutisme, absence de participation de l’enfant à la classe.

Confortablement installés au fond de la classe d‘école, certains enfants se cachent dans un mutisme profond, ne participent pas à la vie de la classe comme bloqués par la crainte de malfaire.

Que faire face à un enfant qui ne s’épanouit pas à l’école, qui ne participe pas à la classe, ne parvient pas à répondre aux questions de l’enseignant ? Parcourez notre dossier spécial et trouvez la réponse à vos questions.

Tétanisé par le maître ou la maîtresse d’école, par le professeur, certains enfants ne parviennent pas à s’exprimer et sont totalement bloqués.

Il convient avant tout de faire des distinctions selon l’âge de l’enfant.
En effet un enfant qui entre à la maternelle pour sa première année et qui n’a connu que la garde chez une assistante maternelle ou chez papi et mamie ou est resté auprès de sa maman n’aura pas la même approche de l’école qu’un enfant qui a fréquenté la crèche ou la halte garderie.
Il n’aura par conséquent pas la même perception de l’enseignant, n’ayant pas l’habitude d’être confronté à des adultes autres que ses proches.

Un enfant de 3 ans s’il ressent quelques craintes et difficultés d’adaptation au cours des premiers jours d’école, s’adaptera au bout de quelques temps, il prendra ses repères, anticipera ce que l’enseignant va faire et saura où se situer dans la classe (quand s’asseoir pour écouter les histoires, quand se préparer pour la récréation, pour la pause pipi, pour la cantine, pour faire la sieste…).

Il arrive parfois que des enfants plus âgés, dans les classes élémentaires ou autres, se bloquent face aux autres élèves et face à l’enseignant lorsqu’une leçon doit être récitée, une lecture faite ou simplement pour répondre à une question.
Des difficultés qui ont par ailleurs une incidence sur les résultats scolaires de l’enfant si ce dernier ne parvient pas à effectuer son travail à l’école ou ne parvient pas à transcrire les leçons pourtant apprises à la maison.
L’émotion ressentie face aux autres est telle que l’enfant est bloqué, apeuré au point que certains enfants ne peuvent même pas participer aux autres activités plus ludiques proposées par l’école. Si l’enfant craint d’être interrogé par l’enseignant ce qui génère chez lui-même de manière inconsciente une crainte de s’exposer au jugement des autres, la réaction et les difficultés pour s’intégrer dans d’autres activités de jeu, sport… sont normales.

Si la peur de l’enfant est excessive et amplifiée par d’autres émotions, il sera même extrêmement difficile de retenir son attention et l’élève pourra même passer pour un élément distrait, inattentif et rêveur.

C’est ainsi qu’un enfant craintif pourra faire l’objet de remontrances de la part de l’enseignant parce qu’il ne finit pas son travail à temps, parce qu’il ne répond pas…

Que faire face à un enfant terrorisé par l’école ?
La première des choses est d’aider l’enfant à vivre ses craintes, à lui donner le temps dont il a besoin pour transformer ce sentiment, pour comprendre son intensité réelle, pour résoudre son angoisse.
Il convient par conséquent d’aider l’enfant à se calmer, à se rassurer et à accepter, au-delà du jugement des autres, les directives et remontrances de l’enseignant sans se bloquer à la moindre remarque.
Tout cela passe aussi par l’acceptation de se tromper pour les plus grands.
En effet certains enfants redoutent l’intervention du professeur, du maître ou autre personnel enseignant, parce qu’ils n’acceptent pas l’échec et donc les remarques faites au sujet d’une erreur dans un devoir, un travail, un exercice ou une leçon.

Une crainte de malfaire qui peut aussi parfois être la résultante d’une éducation trop stricte et trop exigeante par rapport à l’enfant.
Redoutant de ne pas satisfaire ses parents, l’enfant se mure et s’isole.
La crainte du reproche, du jugement et de l’erreur possible est une émotion forte pour les enfants qui vivent dans des contextes familiaux exigeant la perfection.
Plutôt que de se tromper, l’enfant préférera se taire en face de l’enseignant.

Le dialogue avec l’enfant est la meilleure des solutions possibles afin d’arriver à percer le mystère de ses craintes et de ses appréhensions.
Qui dit dialogue ne dit pas simplement une série de questions, un interrogatoire de la part des parents !
Mieux vaut trouver un terrain de discussion pour ouvrir le débat et le faire glisser vers le sujet concerné. Les parents peuvent ainsi parler de leur expérience personnelle alors qu’ils étaient enfants, du cas d’un camarade de classe ou autre et laisser leur propre enfant s’exprimer si tel est son souhait.
Si l’enfant reste bouche bée, ne baissez pas les bras, il saura vous écouter malgré tout et vos paroles pourront l’aider à se trouver et à faire sa place au sein de l’école.

2 Replies to “Blocage de l’enfant à l’école”

  1. 15/10/2009 ???? Et personne ne répond !!!!
    Courage nous sommes en 2014 votre fils est proboblement en CM2 dite moi comment il va, avez vous trouver une ou des solutions ? CORDIALEMENT

  2. bonjour
    ce que vous venez de dire là c’est exactement ce que vit mon fils de 5 et demis.
    il est suivi au cmpp par une psychologue sans compter tous les mercredi dans un groupe d’enfants avec une orthophoniste et un psychopedagogue.
    par contre à la maison et en dehore de l’ecole c’est un enfant tout à fait normale,qui bouge,parle,…..
    à l’ecole les autres enfants le prennent pour une marionnette, ils font de lui se qu’ils veulent,il se défend même pas.je sait plus quoi faire j’ai l’impression qu’il s’enfonce de plus en plus. je sais qu’il soufre énormément et nous les parents encore plus car c’est un enfant plein de vie et très intelligent. si il y a d’autre solutions s’ils vous plait dites les moi car l’année prochaine c’est le cp et j’ai vraiment besoin d’aide.
    très cordialement

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