Les bienfaits des arts martiaux pour les enfants

Les bonnes raisons de pratiquer un art martial.

Judo, karaté, aikido… les arts martiaux sont à l’honneur et séduisent de plus en plus de jeunes enfants et de parents.

Un art martial pour votre enfant ? Découvrez les bienfaits des arts martiaux pour les jeunes enfants, les spécificités de cette pratique et les conséquences tant physiques que psychologique sur le développement des enfants.

Sécurité et discipline, le sport est une philosophie de vie : c’est ce qu’offrent les anciennes disciplines orientales.
Chaque discipline sportive présente des caractéristiques qui font sa spécificité par rapport à d’autres.

Les arts martiaux (le karaté, le judo, l’aïkido pour ne nommer qu’eux) font partie des disciplines sportives qui, à travers le corps, sont également bénéfiques pour l’esprit.
Ces sports sont en effet particulièrement formatifs sur le plan psychologique car ils renforcent le corps et l’esprit.

Discipline et autocontrôle
Parmi les avantages tirés de la pratique des arts martiaux, se trouve l’amélioration des capacités d’autocontrôle : ils aident à évaluer la situation et à réagir comme il se doit dans la vie quotidienne.

Par ailleurs, dans les arts martiaux, le contact avec l’autre (adversaire) est source d’un tel stress qu’il oblige le pratiquant à inventer des moyens pour s’adapter mentalement à la situation que crée chaque rencontre.

Cette pratique entraîne un comportement réflexe également dans la vie courante lors de relation en dehors des rencontres sportives.
En ce sens, les arts martiaux ne sont donc pas seulement un sport mais une école de vie, une philosophie qui aide au développement. Il s’agit de sports formatifs qui enseignent la discipline, l’écoute et le respect des règles et d’autrui.

Les arts martiaux et les enfants
Pour les raisons invoquées précédemment, les arts martiaux sont conseillés pour les plus petits.
Les enfants peuvent s’adonner à ces activités dès l’âge de 5 ou 6 ans dans la mesure où ils sont suffisamment grands pour comprendre et suivre les enseignements d’un maître et dans le même temps alors qu’ils sont suffisamment petits pour ne pas avoir peur d’apprendre à tomber.
Des cours d’initiation (tel le baby-judo) sont aussi de plus en plus souvent dispensé dans les clubs.

La pratique des premières positions des différents arts martiaux est ensuite une excellente approche de la coordination motrice : avec un maître compétent, les plus petits acquièrent immédiatement les principes de latéralité corporelle (avant, arrière, droite et gauche).

Les différentes positions du karaté (le chat, le chevalier….) stimulent chez l’enfant la perception du centre de gravité lui permettant ainsi de se déplacer le poids de son corps d’une partie à l’autre du corps, de prendre conscience de sa propre force de mouvement, d’apprendre à sauter, chuter, se baisser et lancer un coup en le maîtrisant en l’adressant à l’adversaire sans lui faire mal.

Dans la pratique des arts martiaux, le plus grand respect des règles est par ailleurs observé.
Cette activité peut ainsi être conseillée pour les enfants indisciplinés ou ayant de mal à canaliser leur énergie.
Pendant la leçon, l’enfant apprend à modérer son comportement, à se contrôler et se concentrer pour penser à ses gestes.
Les arts martiaux développent par ailleurs un grand sens de la sécurité de soi ; ils sont ainsi également conseillés pour les enfants réservés et timides qui pourront évacuer les tensions et vaincre leur peur et timidité.

Les arts martiaux sont adaptés tant aux garçons qu’aux filles.
Celles-ci acquièrent une plus grande confiance en elles grâce à leur capacité de concentration et de contrôle du mouvement qui sont souvent plus développées que pour les garçons.
Les enfants apprennent des notions fondamentales de la discipline tout en se distrayant. Les arts martiaux ont une histoire pleine de signification ; chaque geste peut être expliqué par le maître comme une fable dont les protagonistes sont quasiment des magiciens.

Un moyen ludique pour les enfants en bas âge de découvrir un sport, de l’appréhender et de le pratiquer.

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